Gérer l’érosion dentaire : Connaissances actuelles et directions futures
Numéro du cours: 517
Contenu du Cours
Mesures de la couche de surface
Les couches de surface peuvent être évaluées à l’aide de modèles in vitro ou in situ. Les méthodes d’analyse peuvent comprendre la microscopie électronique à balayage (MEB) (figure 16), la fluorescence lumineuse quantitative ou la tomographie par cohérence optique qui mesure les changements dans la zone de surface et sont utilisées pour déterminer la rugosité de la surface. D’autres méthodes comprennent des tests de solubilité dans les acides et la microscopie à force atomique (Figure 17) Des répliques de MEB peuvent être utilisées avec in situ la recherche pour mesurer les changements dans les surfaces des lésions érodées ou des zones ramollies des lésions de l’émail au fil du temps. Une méthode supplémentaire d’analyse des couches de surface, la spectroscopie de masse d’ions secondaires (SIMS), peut être utilisée pour mesurer la composition de la couche de surface et pour montrer les matériaux fermement déposés à la surface.
Figure 16.
Images gracieuseté de Karger.18
SEM montrant la perte d’émail (a) et, à plus fort grossissement, la couche ramollie à l’avant de la lésion (b).
Figure 17.
Les micrographies à force atomique montrent une diminution de la perte de structure sur la plaque d’émail traitée avec un dentifrice au fluorure stanneux stabilisé. Les dépôts de fluorure stanneux sont insolubles dans l’acide concentré et assurent une protection accrue, en particulier à faible pH.
Les mesures de récupération de la dureté, d’inhibition de la perte de dureté, de composition/fluoration de la surface et de réduction de la solubilité peuvent toutes être utilisées pour évaluer les mécanismes et l’efficacité d’une thérapie préventive proposée contre l’érosion dentaire. Les protocoles utilisés comprennent la préparation et la mesure de la surface à l’aide d’un défi acide, des étapes de traitement, des mesures de la surface après des défis acides secondaires (typiquement de l’acide citrique, ou pour les études in situ, du jus d’orange) puis la mesure de la dureté de l’échantillon après réimmersion dans la salive.51-55,58,59