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Utilisation d’une approche fondée sur des données probantes pour formuler des recommandations aux patients concernant les brosses à dents électriques

Numéro du cours: 648

Données sur la sécurité des brosses à dents électriques

La plupart des principales brosses à dents électriques ont fait l’objet de tests approfondis, tant en laboratoire que dans le cadre d’essais cliniques, afin de vérifier leur douceur pour la dentition et les gencives, y compris l’évaluation, pour certaines brosses, de la pression (force) appliquée, de l’incidence des abrasions et de la mesure de toute récession gingivale associée. Une étude évaluant la force de brossage des personnes utilisant une brosse à dents manuelle et trois brosses à dents électriques avec des modes d’action distincts a montré que les patients utilisant la brosse manuelle utilisaient une force considérablement plus importante, tandis que les brosses électriques utilisaient une force moindre.46 Cette étude a été menée avant les dispositifs de sécurité tels que les capteurs de pression indiquant lorsqu’une force trop importante est appliquée, et maintenant avec le nouveau iO alertant l’utilisateur quand la pression optimale est appliquée.

De nombreuses études cliniques indépendantes sur la récession ou l’abrasion gingivale ont été menées, comparant les participants se brossant les dents avec une brosse à dents électrique à balayage optique ou sonique à ceux se brossant les dents avec une brosse à dents manuelle.47 Les résultats de ces études ont systématiquement démontré que les participants utilisant une brosse à dents électrique ne présentaient pas une récession ou une abrasion gingivale plus importante que ceux utilisant une brosse à dents manuelle et ont conclu que la brosse à dents électrique ne présentait pas un risque d’abrasion dentaire plus élevé que la brosse manuelle.47 Les enquêteurs ont déclaré que «  [...] il n’est pas justifié de craindre que le brossage de dents électrique entraîne un risque plus élevé de récession gingivale » et qu’aucun effet néfaste sur les tissus buccaux durs et mous n’a été observé.51