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La classification AAP/EFP 2018 des maladies parodontales et péri‑implantaires

Numéro du cours: 610

Autres affections du parodonte

Tableau 11. Autres conditions affectant le parodonte.

  1. Maladies ou états systémiques affectant les structures de soutien parodontales
  2. Abcès parodontaux et lésions endodontiques parodontales
  3. Malformations et affections mucogingivales
  4. Forces occlusales traumatiques
  5. Facteurs liés aux dents et aux prothèses

En plus des grandes catégories de gingivites et de parodontites incluses dans la nouvelle classification, il a été reconnu qu’il existe également une variété de maladies et d’affections qui peuvent affecter négativement l’intégrité du parodonte et entraîner une maladie parodontale. Ces affections comprennent : (i) les manifestations parodontales de maladies et d’affections systémiques; (ii) les affections mucogingivales autour des dents naturelles; (iii) les forces occlusales traumatiques et les traumatismes occlusaux; et (iv) les facteurs dentaires et liés aux dents.

Comme indiqué dans la catégorie parodontite, les manifestations parodontales des maladies systémiques sont principalement composées de maladies systémiques peu communes telles que le syndrome de Papillon-Lefevre, le déficit d’adhésion des leucocytes, etc. qui modifient suffisamment la réponse de l’hôte pour avoir un effet majeur sur l’évolution de la maladie parodontale. Le diagnostic primaire de ces affections parodontales doit être classé selon la maladie systémique spécifique dont elles relèvent dans la Classification internationale des maladies (CIM) de l’Organisation mondiale de la santé.5

Bien que des preuves substantielles se soient accumulées depuis la classification de 1999 pour soutenir le rôle de la maladie parodontale dans l’augmentation de la charge inflammatoire systémique globale et donc la susceptibilité de l’individu à des maladies telles que la coronaropathie, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète de type II, il y a peu de preuves interventionnelles directes que la thérapie parodontale améliore la santé globale.18 La seule exception est le diabète de type II, pour lequel on a démontré des effets de réduction du taux d’HbA1c d’un patient en contrôlant l’inflammation buccale due à la parodontite.20 Comme le diabète est reconnu comme étant l’un des deux seuls facteurs de risque actuellement identifiés pour la maladie parodontale, sa présence est prise en compte dans la « gradation » des cas de parodontite. Dans la nouvelle classification, vous trouverez les manifestations parodontales des maladies et affections systémiques sous la 3e catégorie de classification intitulée « Autres affections affectant le parodonte ».